Comment mieux vivre avec l’endométriose ?

À l’occasion de la semaine européenne de prévention et d’information sur l’endométriose, du 3 au 9 mars 2025, nous vous proposons de revenir sur cette maladie qui touche entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en France en vous donnant quelques conseils pour vous aider à mieux vivre avec l’endométriose.

Le saviez-vous ?

• 10 % des femmes sont touchées par l’endométriose
• Cela représente 190 millions de femmes dans le monde dont environ 2 millions en France
• Il existe 3 types d’endométriose : superficielle, ovarienne et profonde

Ce qui peut aider à mieux vivre avec l’endométriose

1. Adopter une alimentation anti-inflammatoire

L’inflammation joue un rôle majeur dans de nombreuses douleurs chroniques, y compris celles qui affectent la région pelvienne. Adopter une alimentation riche en antioxydants et en nutriments anti-inflammatoires peut aider à réduire l’inconfort. Privilégiez :

• Les aliments riches en oméga-3 (poissons gras, graines de lin, noix)
• Les fruits et légumes colorés (riches en polyphénols et en vitamines)
• Les épices aux propriétés anti-inflammatoires comme le curcuma et le gingembre
• Les sources de protéines maigres et les légumineuses
  
  À l’inverse, il est recommandé de limiter la consommation d’aliments ultra-transformés, riches en sucres raffinés et en graisses saturées, qui favorisent l’inflammation.

2. Pratiquer une activité physique douce

Le mouvement est un allié précieux pour soulager les tensions musculaires et améliorer la circulation sanguine. Certaines activités, en particulier les pratiques douces, aident à renforcer le plancher pelvien et à détendre les muscles en profondeur. Le yoga, le Pilates et la natation sont particulièrement recommandés car ils sollicitent le corps sans impact excessif. Ces exercices favorisent également une meilleure posture, ce qui peut réduire la pression sur la région pelvienne.

3. Intégrer des outils de respiration dans son quotidien

La respiration joue un rôle clé dans la gestion de la douleur et du stress, qui peuvent aggraver les tensions pelviennes. Des pratiques comme la cohérence cardiaque, la méditation et la respiration ventrale permettent de détendre le diaphragme et d’améliorer l’oxygénation des tissus. Quelques minutes par jour suffisent pour ressentir des bienfaits :

• La méditation guidée aide à relâcher les tensions et à calmer le système nerveux.

• La cohérence cardiaque consiste à inspirer pendant 5 secondes, expirer sur 5 secondes et répéter ce cycle pendant 5 minutes.

• La respiration ventrale implique d’inspirer profondément en gonflant le ventre, puis d’expirer lentement en le rentrant.

4. Respecter ses cycles de sommeil

Un sommeil de qualité est essentiel pour favoriser la régénération cellulaire et la récupération musculaire. Un mauvais sommeil peut accentuer l’inflammation et rendre la douleur plus difficile à supporter. Pour améliorer votre sommeil :

• Pratiquez un rituel relaxant avant le coucher (lecture, infusion, respiration)

• Maintenez des horaires réguliers

• Limitez les écrans avant de dormir

• Créez un environnement propice au repos (chambre fraîche, obscurité, absence de bruit)

5. Appliquer une bouillotte sur la zone pelvienne et lombaire

La chaleur est un excellent remède naturel contre les douleurs pelviennes. Elle aide à détendre les muscles, à améliorer la circulation sanguine et à réduire les tensions. Placer une bouillotte tiède sur la région pelvienne ou les lombaires pendant 20 à 30 minutes peut apporter un soulagement rapide. Cette méthode est particulièrement efficace en cas de douleurs menstruelles ou de tensions musculaires chroniques.

Adopter ces habitudes au quotidien permet de mieux vivre avec l’endométriose. En combinant une alimentation adaptée, une activité physique douce, des techniques de respiration, un sommeil de qualité et l’application de chaleur, il est possible de réduire l’inconfort lié à l’endométriose au quotidien. Mais il est indispensable d’être suivi par des professionnels de santé pour que vous soyez bien accompagné, un(e) gynécologue, un(e) micronutriotionniste, un(e) ostéopathe ou un(e) naturopathe peuvent venir compléter votre parcours de soin.

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